Publié le 13/04/2018

La Région en nouveau capitaine des Chorégies d’Orange

Soulagement général hier lors de la conférence de presse intitulée “Quel avenir pour les Chorégies d’Orange?” à l’Hôtel du Département du Vaucluse, en présence des trois acteurs principaux de Collectivités : la région Provence Alpes Côte d’Azur, le département du Vaucluse, la ville d’Orange.

Renaud Muselier, président de Région a réuni Maurice Chabert, président du Département et Jacques Bompart, maire de la Ville d’Orange, pour sauver le festival lyrique le plus ancien de France.
Tous unis par la même motivation, et pour la première fois sans aucune contestation ni politique, ni contradictoire, c’est main dans la main que tous se sont rassemblés aux côtés de John Benmussa, directeur du Cabinet de la Préfecture du Vaucluse, Marc Ceccaldi directeur régional de la DRAC, Michel Bissière Conseiller régional de la Culture et de la Création artistique et Jean-Louis Grinda directeur des Chorégies d’Orange, pour sauver les Chorégies de la noyade financière et maintenir l’édition 2018.

Une Société Publique Locale pour sauver les Chorégies d’Orange.

1,5 millions d’Euros de déficit, des cessations de paiements, l’Association des Chorégies d’Orange ne pouvait plus faire face à ce gouffre financier qui l’aspirait au fil du temps malgré le cautionnement de la Région Provence Alpes Côte d’Azur et de l’État en août dernier .
Terre de Festivals, la Provence, “première terre de tourisme en France et certainement au Monde” comme précisait Renaud Muselier, qui attaché à sa région, parle de Provence et non de PACA, ne pouvait laisser s’éteindre l’un des deux principaux festivals du Vaucluse (avec le festival d’Avignon), au rayonnement régional, national et international, qui soufflera ses 150 bougies l’année prochaine .

Détenue par 51 % de parts pour la Région, 33% pour la Ville d’Orange et 16% pour le Département, les Chorégies, présidée désormais par Michel Bissière, s’envolent sous la tutelle de cette nouvelle entité juridique vers un nouvel avenir, avec un rachat du fond de commerce qui garantira la sécurité assurée des cinq employés à l’année “qui font un travail exceptionnel”, ainsi que l’épurement des dettes .