Voix et viole d’amour – Estelle Meyer et Jasser Haj Youssef : 24 et 25 juillet 2021
Estelle Meyer et Jasser Haj Youssef, une comédienne chanteuse et un musicien qui a remis au goût du jour la…
Comédie lyrique en trois actes sur un livret d'Arrigo Boito, adaptée des Joyeuses Commères de Windsor et Henry IV parties I et II de Shakespeare
Au soir du triomphe indescriptible de la première d’Otello, Giuseppe Verdi n’aspire plus qu’à redevenir le paysan tranquille de Sant’Agata. Mais c’était sans compter sur l’astuce d’Arrigo Boito qui, lors d’une visite de courtoisie, évoque l’idée d’un opéra bouffe basé sur les Joyeuses commères de Windsor de Shakespeare. Comme son librettiste de génie s’en doutait, Verdi ne pouvait résister à pareille proposition et s’attelle à mettre en musique les aventure de Sir John Falstaff.
C’est bien la réactivité de la musique de Verdi aux mots de Boito qui fait tout le sel de l’œuvre. La partition déborde d’une verve d’autant plus éblouissante qu’elle naît de la plume d’un vieillard de quatre-vingts ans.
Le compositeur lève toute ambiguïté en couronnant son opéra ultime par un pied de nez : la magistrale fugue « Tutto nel mondo è burla » (Tout dans le monde est farce).