Publié le 14/03/2017

A l’affiche de l’opéra de Nice : Carmen, nouvelle version de l’Opéra de Georges Bizet les 19, 21, 23 et 25 mars

“Carmen”, mis en scène par Daniel Benoin, sera à l’affiche de l’Opéra de Nice les 19, 21, 23 et 25 mars puis programmée les 5, 7 et 9 avril à l’Anthéa Théâtre d’Antibes. L’action se situe dans la Séville de juillet 1936, au tout début de la guerre civile d’Espagne. Don José est un soldat des troupes franquistes, qui viennent de prendre la ville, tandis que Carmen appartient à une bande de gitans partisans qui pratique la contrebande d’armes en faveur de l’armée républicaine

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“Carmen”, mis en scène par Daniel Benoin, sera à l’affiche de l’Opéra de Nice les 19, 21, 23 et 25 mars puis programmée les 5, 7 et 9 avril à l’Anthéa Théâtre d’Antibes.

Le Carmen de Georges Bizet

Quand Georges Bizet décède, il ne sait pas que sa Carmen est appelée à devenir un succès planétaire. Il meurt plein d’amertume face à l’incompréhension que son œuvre a provoqué lors de sa création quelques mois plus tôt, en décembre 1875 à l’Opéra Comique de Paris : le public bien pensant avait été outré par l’aspect immoral du sujet et la fin tragique de l’héroïne.

Une nouvelle version à l’Opéra de Nice

Dans la nouvelle version, qui sera à l’affiche de l’Opéra de Nice les 19, 21, 23 et 25 mars puis programmée les 5, 7 et 9 avril à l’Anthéa Théâtre d’Antibes, l’action se situe dans la Séville de juillet 1936, au tout début de la guerre civile d’Espagne. Daniel Benoin, qui signe la mise en scène, a fait de Don José un soldat des troupes franquistes, qui viennent de prendre la ville, tandis que Carmen appartient à une bande de gitans partisans qui pratique la contrebande d’armes en faveur de l’armée républicaine. A la transgression morale et sociale que constitue la relation amoureuse entre ces deux personnages s’ajoute donc une opposition politique radicale : chacun d’eux appartient à des camps politiques qui se déchirent sans pitié lors d’un conflit qui fera un million de morts en trois ans.

Mais quelle que soit l’époque où l’intrigue est transposée, les passions comme les haines, les attirances comme les détestations, tout est sublimé par l’incandescence de la musique de Bizet qui sera servie par l’Orchestre Philharmonique de Nice, placée, pour l’occasion, sous la baguette de Nicolas Krüger.

Le rôle de Carmen sera interprété par Aurore Ugolin (mezzo), celui de Micaëla par Nathalie Manfrino (soprano), celui de Don José par Luc Robert (ténor) et celui d’Escamillo par Jean-Kristof Bouton (baryton).

Renseignements : www.opera-nice.org/fr

le 19 mars à 15h, puis les 21, 23 et 25 mars à 20h00